Carrefour s’engage à nouveau auprès de JFD. Que représente cet engagement pour vous ?
Il s’agit d’œuvrer concrètement en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Chez Carrefour, cette cause est un pilier de notre stratégie, nous l’avons d’ailleurs réaffirmé dans notre plan pour 2026, et ce partenariat avec la JFD est l’occasion de le rendre encore plus concret, en particulier dans tous les métiers du digital. Pour moi, plus personnellement, c’est une responsabilité qui me tient à cœur de contribuer à ce que d’autres femmes accèdent à des responsabilités dans la tech et le digital.
Quel est votre constat concernant la part de femmes dans les métiers techniques chez Carrefour ?
Les choses bougent dans le bon sens ! Avec de très beaux exemples directement dans mon comité de direction, comme Valérie Legat, qui dirige deux digital factories et l’expérience client en digitale, ou Selma Bekhechi, qui dirige l’accélération digitale et les nouveaux business du groupe. Et de plus en plus de femmes qui prennent des postes à responsabilité sur nos sujets digitaux, et qui réussissent extrêmement bien. Mais il reste du chemin à parcourir…
Pourquoi la tech a-t-elle besoin de femmes ? Et les femmes de la tech ?
La tech n’est pas un monde à part ! La diversité des équipes et des idées, c’est ce qui fait une tech puissante, et pour cela, il faut des gens variés, des femmes, des hommes, avec des perspectives et des histoires différentes. En plus la tech est de moins en moins un sujet différent, ce n’est plus réservé à quelques geeks, la tech est désormais au cœur de nos entreprises et de nos sociétés : on digitalise l’expérience clients, le marketing, la supply, le juridique… Les femmes doivent et peuvent jouer un rôle déterminant dans cette transformation.
Une citation inspirante que vous aimez répéter ?
J’ai une culture plus mathématique que littéraire, et les chiffres inspirent souvent plus que les mots ! Mais je reprends régulièrement une citation de Corneille et qu’on m’a répétée très souvent, notamment quand j’étais à l’armée qui n’est pas un lieu très féminin… “ à vaincre sans péril on triomphe sans gloire”, ça m’aide souvent à fixer l’ambition pour moi ou mes équipes !