La JFD a voulu en savoir plus sur les inspirations et la vision de la mode inclusive des Personal Stylists Printemps.com, Sanäa et Vilson.
Discrets et bienveillants, ces experts offrent gratuitement et sans obligation d’achat leur service par chat ou téléphone afin de vous aider à trouver votre style.
Vilson Rocha, Personal Stylist Printemps.com
Quel est ton rôle modèle féminin ou la femme que tu aimerais rencontrer et habiller ?
J’aimerais rencontrer une personne éloignée de mon univers, pour le challenge : Britney Spears. J’adorerais la convaincre que l’allure est plus importante que la course à la jeunesse. La mode ne parle qu’à soi et chacun est libre de s’habiller comme il le souhaite, évidemment, mais Britney Spears est un figure emblématique féminine qui s’enferme dans une époque. Or la vie est faite pour évoluer et se révéler à soi-même et cela passe aussi par le message que l’on renvoie à travers un vêtement.
Comment définis-tu une mode inclusive ?
Une mode inclusive c’est avant tout une mode sans barrières. C’est le moment où l’on ne se pose plus la question : « c’est pour homme, pour femme, pour les jeunes etc ». C’est le moment où l’on ne retient que le fait que la pièce est belle, qu’on se sentira au top dedans sans se soucier d’autre chose que de l’allure ! Cela sous-entend aussi ne plus réfléchir à un type de morphologie : c’est beau, c’est pour tout le monde donc ça peut être pour moi. La mode inclusive ce sont aussi des pièces que l’on peut s’échanger avec la personne avec qui l’on partage sa vie (ou pas !).
Comment le digital est-il au service de la mode inclusive ?
Le digital permet d’oser en se souciant de moins en moins des cases, des morphologies. On achète en ligne ce que l’on aime et on dédramatise l’essayage. En un clic on peut faire preuve d’audace, passer à l’action, recevoir une pièce, l’essayer et l’adopter. En ça, le digital permet d’être le reflet naissant de la société actuelle sans barrières, juste du style : « ça me plait, je l’adopte, ça ne me plait pas, ce n’est pas grave, je renvoie. ». Cela n’implique que soi ! D’autant plus qu’il existe des services comme les personal stylists en ligne pour enfin franchir le pas, parler « style » et oser être soi-même, peu importe l’étiquette !!
Sanäa Kandoul, Personal Stylist Printemps.com
Quel est ton rôle modèle féminin ou la femme que tu aimerais rencontrer et habiller ?
Rihanna, car elle à un style éclectique qui a évolué avec sa morphologie tout au long de sa carrière. Elle est fière de son corps, de ses formes et je pense que c’est la femme qui correspond le plus à mes critères de beauté. En plus, je suis sûre de pouvoir m’amuser en l’habillant, ce serait un véritable challenge.
Comment définis-tu une mode inclusive ?
Une mode inclusive, c’est pour moi une mode sans limite de temps, de genre, de style, de morphologie. On doit pouvoir choisir son vêtement sans se poser de question, ni se prendre la tête sur la taille ou sur un style. Enfin, une mode inclusive passe par une diversification de la représentation de la femme et de l’homme sur les campagnes de publicité ou sur les sites internet comme le fait très bien printemps.com. C’est aussi une mode inspirée du monde entier d’ailleurs on l’a remarqué lors des fashion weeks, les créateurs tirent leurs inspirations de diverses cultures et empruntent et réinventent certains codes.
Comment le digital est-il au service de la mode inclusive ?
La mode a toujours été très élitiste, elle était dictée par les codes de beauté et normes de la société, les styles jugés « marginaux » n’étaient jamais mis en avant et on retrouvait principalement le même stéréotype, de femme ou d’homme de la taille zéro. Grace à l’ère du digital, les créateurs s’ouvrent et prennent de plus en plus en compte la diversité. On observe d’ailleurs un changement au niveau de la morphologie des mannequins, de l’apparition de lignes pour des grandes tailles, des personnes en situation de handicaps. Je pense qu’il reste encore énormément de choses à faire mais je suis sûre que la mode inclusive n’en est qu’à ses prémices et ça fait du bien de voir les choses changer et évoluer. Par exemple, dans mon travail de personal stylist pour Printemps.com, j’aide les clients à se sentir plus libre de porter tel ou tel style et de passer outre le body shame quand il s’agit de parler de leurs mensurations.